Le Riad
BIENVENUE
La Villa Nomade, un mariage entre l’art du raffinement et de l’hospitalité...
Au coeur de la Médina, ce riad construit au début du siècle dernier a été restauré dans la pure tradition marocaine. Sols en terre cuite naturelle, murs patinés au tadelakt, décoration finement soignée. La Villa Nomade est un authentique écrin de volupté.
Services
Terrasse
Piscine
Wifi
Restaurant
Bar
Spa
Room Service
Transfert
En extérieur
Les terrasses
Surplombant la médina, les terrasses déploient leur charme oriental. Entourées de murs ocres, elles comprennent un salon d’hiver, où l’on passe la soirée au coin du feu, l’espace extérieur du restaurant d’où on peut admirer la mosquée Sidi-Bel-Abbes et ses tuiles vernissées ainsi qu’un espace détente. Au loin, les neiges des sommets de l’Atlas contrastent avec l’environnement minéral de la plaine.
En accès libre
La piscine
Sur une terrasse discrète, à l’abris des regards, non loin du hammam, la piscine faite de Zelliges traditionnelles et Tadelakt permet de se rafraichir après une chaude journée en Medina. Dans ce bain oriental le murmure de l’eau se mêle aux parfums envoutants de jasmin créant un havre de paix exquis.
En extérieur
Le patio
Niché au cœur du Riad, véritable écrin de verdure et de sérénité, le patio s'ouvre sous un ciel d'un bleu pur. Entouré d'arcades élégantes et de murs ornés de fines sculptures florales, les gebs, il émane de ce havre une douce fraîcheur. Au centre, une fontaine où ruissèlent les pétales de roses. Il fait bon se détendre assis dans le B’hou traditionnel tandis que les senteurs de fleur d'oranger enveloppent délicatement l'air.
Découvrez
L’histoire du Riad
La Villa Nomade est la maison d’enfance de Hassan El Mazouni, professeur de langues orientales, iranologue et directeur de recherches à l’Université de Marrakech. Il y a grandi avec ses sept frères et sœurs jusqu’en 1975. C’était la demeure de son grand-père, Mohamed Ben Abdelsalam El Mazouni, un riche commerçant d’étoffes et érudit propriétaire terrien polygame, né en 1900. Il acquiert le riad pour ses 50 ans et y mène une vie d’aristocrate...
Un esprit pionnier
Tous vivent en bonne harmonie dans cette bulle protectrice que le grand-père régente avec autorité et générosité. Il insiste pour que chacun de ses enfants et petit-enfants (9 hommes et 9 femmes) accèdent à une éducation supérieure. Le riad comptait une vraie salle de classe équipée d’un grand tableau noir où une des tantes de Hassan leur délivrait des cours d’anglais, d’arabe et de français. Le fki de l’école coranique du quartier (homme de foi) venait également le vendredi enseigner le Coran aux enfants. La vie au riad était paisible et joyeuse, et Hassan n’en a que de doux souvenirs. Le riche grand-père a fait de l’éducation de sa famille son cheval de bataille. Il n’a pas hésité à envoyer ses enfants et petits-enfants étudier à l’étranger, mais aussi à voyager pour qu’ils découvrent le monde et s’ouvrent à d’autres cultures.
Une maison de convalescence
Sa construction aurait commencé en 1184 et duré 8 ans. Sa fonction était celle d’un « bimaristane », une institution hospitalière et plus précisément une maison de convalescence. Son emplacement dans le quartier paisible de Zaouïa, n’aurait pas été choisi par hasard : l’est de Marrakech étant réputé pour son calme et ses jardins, il s’avérait idéal pour une maison de repos. Sa proximité du mausolée de Abou El Abbas es-Sebti, 3ème grand Saint de Marrakech, vénéré de tous les Musulmans, a fait de l’emplacement du bimaristane une évidence. Abou Ishak Addani, le « toubib », examinait les malades du bimaristane, aidé par son équipe d’assistants hommes et femmes, et disposait d’un laboratoire au sein même de l’établissement, suffisamment équipé pour produire ses propres médicaments. Ce n’est qu’en 1920 que le bimaristane fut transformé en riad .
